« Ce sont les lois de la nature qui imposent les solutions ».
(Philippe de Larminat)
A chaque fois que vous rencontrez un problème, observez la nature. Celle-ci a peut-être déjà eu les mêmes difficultés, et si c’est le cas, elle a sûrement trouvé une solution il y a quelques milliers d’années…
Voilà la devise du biomimétisme, une démarche qui entend réconcilier progrès et respect de l’environnement. Théorisée en 1998 par la scientifique américaine Janine Benyus, elle séduit aujourd’hui des centaines de scientifiques et entrepreneurs.
Car pour eux, la nature reste le seul ingénieur capable de créer des multitudes de cycles de production sans consommer d’énergies fossiles, ni produire de déchets. Cet ingénieur original puise sa créativité dans les contraintes et s’adapte toujours à son environnement.
Et bien sûr, cet ingénieur n’a jamais déposé de brevets ! Mais il suffit d’observer, et de s’inspirer, car le biomimétisme, ce n’est pas forcément copier pour reproduire à l’identique, mais c’est imiter les stratégies, les structures, et l’organisation de la nature pour les appliquer aux besoins humains !
De Léonard de Vinci aux créateurs du fil barbelé, les grands inventeurs se sont souvent inspirés des merveilles de la Création. Mais aujourd’hui, ce sont les cycles et les processus de production qui deviennent des modèles…
Nous pouvons alors nous interroger : Le biomimétisme est-il une avancée technologique durable ou une simple mode passagère ?
Car si on peut commencer par trouver des arguments qui assurent que le biomimétisme a un avenir dans la durée, on peut également soutenir qu’il ne s’agit que d’une pratique au goût du jour, à l’avenir incertain…