3. Cas pratique : La feuille de lotus
Définition :
Dans ce cas, nous nous sommes inspirés de la feuille de lotus pour créer de la peinture autonettoyante. Les gouttes d’eau perlent sur la façade et entraînent les particules de saleté. La façade restera alors entièrement propre. Cette peinture est sans doute destinée à se développer car son principe est très attrayant. Or nous savons que lorsque nous recopions ou imitons un concept de la nature pour l’appliquer à notre technologie cela s'appelle du biomimétisme.
Histoire :
Le lotus était un symbole de la Haute-Égypte, appelé lotus rouge, qui était cultivé le long des rives du Nil et employé dans les rituels sacrés.
Le botaniste Wilhelm Barthlott est le premier à décrire ce phénomène sur la feuille de lotus en 1970 sa découverte est en effet très récente, ce qui explique que cet « effet lotus » soit si peu connu du grand public. Ce scientifique a en effet observé que l'eau ne mouille pas le lotus : on peut totalement plonger une feuille de Lotus dans l'eau et l'a ressortir aussi sèche qu'avant son immersion. Wilhelm Barthlott a également enduit la plante de colle liquide et fut surpris de constater que cette dernière roulait sur la feuille sans laisser aucune trace. Cette idée a été développée par l'entreprise Nissan en 2013
Ce cas comporte bien une partie historique et rentre bien dans le déroulement de notre plan.
lotus vidéo
AVANTAGES :
Nous avons choisi de prendre cet exemple " la feuille de lotus" car la peinture présente de nombreux avantages :
- Une haute résistance à l'encrassement ce qui entraîne une action autonettoyante élevée
- Une excellente perméabilité à l'eau, une protection idéale pour des façades fortement exposées aux intempéries.
- De plus, la propriété de la feuille s'applique sur plusieurs supports minéraux : "peinture ou enduit à la chaux, hydraulique, briques silico-calcaire ou terre cuite», mais aussi sur support organique "peinture, enduit».
- Divers couleur possible ont cette propriété
- Facilite d'application
LIMITES :
En revanche, cette « feuille de lotus » possède malencontreusement des limites comme toutes contraintes du biomimétisme :
- Les propriétés hydrophobes se détériorent par frottement, c'est à dire lorsque l'on frotte la peinture "StoLotusan " des particules de siloxane sont extirper. Néanmoins, en 2005, Yang-Tse Cheng et Daniel Rodak ont découvert qu'il était possible de déjouer la super hydrophobie des feuilles de lotus en recouvrant la surface de celles-ci avec de la vapeur d'eau.
- Tout les trois ans il faut par contre repasser une couche de peinture StoLotusan
-Cette peinture à base de siloxane est plus coûteuse qu'une peinture acrylique normale
- Pour l'environnement elle reste très polluante
Conclusion :
Comme nous avions prévu de le faire, nous avons passé en revu tout le cheminement des étapes du concept du biomimétisme, sur cette fameuse" feuille de lotus" aux propriétés incroyables. L'effet lotus suit bien notre grille de lecture réaliser tout au long de notre TPE puisqu'il a bien était :
- défini étant du biomimétisme
-montrant l'ancienneté du biomimétisme
-ses avantages, et ses limites
Le principe du biomimétisme s'applique bien selon notre plan et problématique, et l'exemple présenté ci-dessus en est la preuve.